Les parcs d’attractions se sont multipliés en France et en Europe. Le Futuroscope peut se targuer d’avoir été un pionnier en la matière. Certains diront qu’il a même pris un coup de vieux.
Il a pourtant désormais les qualités de ses défauts. Il a ainsi conservé sa vocation initiale, d’allier loisir et pédagogie, divertissement et méninges en ébullition. Evidemment la course à l’innovation technologique enclenchée par la rivalité entre mastodontes du secteur, tels que Disneyland, peut sembler perdue d’avance.
Mais ce qui fait sens reste justement qu’il ne cherche pas à vendre un produit ou une marque.
Les diverses attractions conservent le besoin de nous apprendre quelque chose (avec l’incontournable planétarium par exemple ou se glisser Dans les yeux de Thomas Pesquet dans les cieux, et pas ceux d’une galaxie très, très lointaine).
Même des grosses machines avec écran panoramique comme l’Extraordinaire voyage à travers le monde, les pieds dans le vide, restent quelque part à notre échelle.
L’ensemble du parc conserve cette modestie et cette humilité qui le rend abordable sans donner ni le tournis ni le regret de devoir choisir constamment, et sans s’épuiser les jambes.
Ne vous méprenez pas, entre les Lapins crétins, Arthur et les minimoys ou encore la salle remplie de consoles PS4, la dimension fun et ludique n’est pas oubliée.
Il n’en demeure pas moins que le Futuroscope représente finalement de plus en plus une alternative appréciable -y compris en terme économique- en terme de parc d’attractions alors que la course-poursuite des grosses industries nous donnent parfois le tournis.